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LEGISLATIVES 2019: JE RÊVE D'UN HÉMICYCLE OU LA JEUNESSE SERA FORTEMENT REPRESENTEE POUR L'I


*LEGISLATIVES 2019: JE RÊVE D'UN HÉMICYCLE OÙ LA JEUNESSE SERA FORTEMENT REPRÉSENTÉE POUR L'IMPULSION D'UN NOUVEAU DYNAMISME ; CELUI D'UN BENIN MIEUX GOUVERNÉ*

En finir avec le syndrome de suffisance au minima.

*Mon message s'adresse à toute la jeunesse de mon pays en général et à la jeunesse du département des collines en particulier surtout les communes de Dassa-Zoumè et de Glazoué*

Les maux qui minent le développement de notre chère patrie le Bénin sont identiques n'importe où qu'on se retrouve sur le territoire. Dans toutes les communes, les attentes des populations sont nombreuses et se rejoignent voire communes. *Je vais spécifier la commune de Dassa-Zoumé qui est une commune repère, le centre du Bénin du Nord au Sud. Une commune qui attire les regards même au delà des frontières du fait de ses ressources naturelles, sa position géographique et son relief caractérisé par des merveilleuses collines dont elle regorge*.

Depuis la mort du premier président de l'Assemblée Nationale de la période révolutionnaire ADJOBOKO Ignace, les espoirs de développement de la commune de Dassa-Zoumé ont été déçus. Un personnage à dit: " *vous n'êtes pas un perdant tant que vous ne cherchez pas un bouc émissaire à reprocher dans la situation que vous traversez* ". Et je suis en accord avec lui. A mon humble avis, la commune de Dassa-Zoumé n'est pas en arrière parce que les dirigeants au sommet de l'Etat l'ont trahi, elle est en arrière parce que les populations sont restés tout le temps un peu aveugles. *Il n'a qu'une citoyenneté responsable qui peut produire un leadership responsable*. Il y a donc un besoin urgent de commencer à réorienter et à redynamiser la mentalité des gens en vue de changer leur conception de la vie.

Population de Dassa-Zoumé et de Glazoué, je suis d'accord que certaines choses peuvent changer avec le temps, mais je sais également que le temps seul ne peut rien. Par conséquent, attendre un changement en croisant les bras n'a pas de sens. C'est l'application des forces requises qui garantit un changement dynamique. C'est à dire connaître ce que l'on doit faire et le faire correctement. Pas étonnant que Mahatma Gandhi ait dit : " nous devons nous efforcer de devenir le changement que nous voulons voir". La plupart des pays en développement continuent d'attendre dans la futilité pendant des siècles un changement pour le meilleur, mais sans aucun résultat. Je crois qu'il est temps et grand temps que nous acceptons notre pleine responsabilité pour le changement que nous désirons, sinon nous périrons comme des misérables. Il en de même pour le changement que nous voulons au niveau de nos Communes dans tout le pays. J'ai souvent entendu dire que la commune de Dassa-Zoumé et celle de Glazoué n'ont pas la chance des différents Présidents qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis la période démocratique et pourtant, nous avons connus de grands ministres, de grands députés et même de grands Directeurs Généraux. *Ne vivons pas notre vie par la chance mais vivons là en nous fondant sur des choix fiables*. Quand vous vivez votre vie par la chance, vous n'avez pas de chance. Livrée à la chance, la vie devient comme une loterie. Et quand il en est ainsi, l'avenir devient une moquerie. Il s'agit de pointer un doigt accusateur sur nos leaders politiques qui ont jusque là représenté les communes auprès de l'Etat central. Nous avons été déçus par le mutisme, la passivité de certains de nos leaders politiques. Nous avons été déçus par l'incompétence, et le manque de leadership de certains de nos aînés politiques. Nous avons été déçus par le sadisme et la gourmandise de certains aînés politiques. Nous avons été déçus par la pingrerie et la gloutenerie de certains aînés politiques. Nous avons été déçus par le manque de volonté de certains aînés. Et nous avons été déçus par la politique de "diviser pour régner" des aînés politiques.

Peuple de Dassa-Zoumé et de Glazoué, il s'agit pour nous désormais de rêver grand et d'oser dire *NON* à ceux qui nous ont tout le temps couillonné. Nous ne devons plus jamais nous laisser passionner la comédie de certains politiciens qui une fois choisi, commencent par nous tourner en dérision. Il ne tient qu'à nous jeunes de nous affranchir, de nous libérer de l'étau d'un système contraignant auquel nous adhérons. Il nous faut procéder à une conversion de l'âme; à l'élévation de la pensée afin que nous cessions d'être esclaves de certains politiciens comparables à la sangsue. Dans le roman "les bouts de bois de Dieu" de Sembère Ousmane, le leader de la grève ne déclarait il pas : " *ce ne sont pas ceux qui sont par force enchaînés et vendus comme esclaves qui sont les vrais esclaves, ce sont ceux qui acceptent physiquement et moralement de l'être*".

*Chers frères et sœurs l'heure approche, la fièvre monte, les tractations ont commencé en votre nom et cette fois-ci encore sans votre présence, sans recueillir vos avis*, mais restons sereins et ayons le même esprit, celui de se tenir prêts pour tourner une nouvelle page de l'histoire politique de Dassa-Zoumé et celle de Glazoué afin que dans le département des collines, les deux communes deviennent la locomotive qui drainera les wagons des autres communes. Ne nous contentons plus des pauvres billets de banque que nous arrachons chez ces politiciens et parfois au prix de genoux écorchés.

Je voudrais que mon écrit sonne le déclic d'une aube nouvelle pour particulièrement la jeunesse qui a été longtemps burinée par la misère. *Jeunesse des communes, nous devons voir les choses autrement* tout en sachant que nous avons la lourde responsabilité d'être désormais à l'avant garde, de jouer un rôle d'éveilleur de conscience. Nous n'avons pas besoin d'un siècle pour affecter le changement ; nous avons seulement besoin d'une préparation efficace pour provoquer des transformations inhabituelles.

A DASSA-ZOUME, rappelons nous plusieurs leaders politiques ont déjà fait valoir leur capacité en tant que représentant de la commune à l'Assemblée Nationale : du député feu Ambroise ALLAGBE au député Jean Eudes OKOUNDE, en passant par le maire Nicaise FAGNON et le député André DASSOUNDO. Les résultats ont été le même. Parlant du député OKOUNDE, le résultat est plus alarmant du fait que ce dernier sacrifiait tous les projets de développement que voulait le Président Boni YAYI pour développer la commune au profit des marchés publics qu'il préfère qu'on lui garantisse. C'est ça la vérité et il faut oser le dire. Le statut d'homme d'affaires du député OKOUNDE a pris le pas sur les attentes des populations de Dassa-Zoumé qu'il est censé défendre. En 2015, alors que le temps où l'on parachute des politiciens improvisés semble révolu, certains leaders de la localité nous indiquaient que monsieur Jean E. OKOUNDE était le messie pour représenter valablement les populations de Dassa-Zoumé à l'Assemblée Nationale. Voulez vous installer une usine de cravate dans un village où les habitants manquent de tout ? Très tôt donc, nous nous sommes rendus compte que nous avions pris une fausse route. Près de trois ans après, les attentes des populations ont été encore déçus ; l'espoir d'hisser la commune de Dassa au rang des grandes s'amenuise et ceci reste pareillement pour les autres communes. Que peut on attendre encore de ce dernier alors que les populations de Dassa-Zoumé continuent de crouler sous le poids de la misère ? Je pense que lorsque ce que vous faites depuis des années ne tranche pas, il faut essayer un autre modèle. Étant donné que c'est la population qui donne le visa parlementaire à son représentant, il nous revient désormais en tant que jeunes d'essayer un jeune dynamique, compétent et plus crédible. Toujours en 2015, alors que l'attention des populations était focalisée sur un jeune plus crédible avec un parcours qui force l'admiration, cette attente n'avait pas été comblée à cause du manque de perspicacité de certains cadres et en l'occurrence de la jeunesse qui devrait se lever pour préserver son choix. Maintenant voyons l'avenir ensemble avec la détermination et la volonté plus accrue de réussir. A mon avis, lorsque vous donnez un but à un homme, il y sera engagé ; étant engagé, il sera créatif ; et s'il est créatif, il deviendra productif ; devenu productif, il sera couronné de succès et quand sa réussite sera remarquable, il deviendra un homme plein d'impacts. Il s'agit de la redynamisation de nos systèmes de valeurs et de notre système politique en tant que peuple de Dassa et de Glazoué, lesquels pourront changer notre approche en vue d'apporter la transformation socio-économique tant attendue. *Nous avons fait le constat que la plupart de nos représentants à l'Assemblée Nationale depuis la période démocratique ont été parachutés*. Pour mieux accomplir une mission politique; il faut avoir de la vision; s'y préparer; franchir d'abord certaines étapes et être à l'écoute des populations à la base.

*Je lance ainsi un appel à la jeunesse de mon pays afin que nous tournons une nouvelle page de l'histoire politique de notre pays le Bénin.

Vive la jeunesse ! Vive un nouveau dynamisme ! Et vive un Bénin mieux gouverné !

*Hermann KOKOU*

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