BENIN CONTROL: UN PARASITE POUR L'ECONOMIE BENINOISE

*BÉNIN CONTROL : UN PARASITE POUR L'ÉCONOMIE BÉNINOISE*
*Nécessité d'un soulèvement pour arrêter la saignée*
*Des civils de Bénin Control du Président Patrice Talon se substituent aux agents assermentés de la douane et les mettent au second rang dans le processus de dédouanement des marchandises. La douane est au poste juste pour constater ce qu'a décidé Bénin Control de Talon. Quelle aberration ! *Dans quel pays sommes nous où un individu s'accapare de toutes les richesses appelées à nourrir tout un peuple ?*
Un simple papier sans effet juridique appelé AVD délivré par Bénin Control de Talon aux usagers, constitue un laissez passer dans tout le processus de dédouanement des marchandises. Patrice Talon pille notre économie. Le PVI est une société qui rend aucun service à l'essor économique mais constitue plutôt une structure budgétivore en faveur du Président Talon et Olivier BOCO. Toutes les recettes de l'Etat transitent par les mains d'un seul homme Patrice Talon.
Lu pour vous par *Hermann kokou*
L'administration de la douane béninoise n'est en réalité qu'une administration de l'Etat "sur papier", une simple "exécutante" de Bénin Control SA. Et pour cause, il suffit de parcourir certains actes administratifs qui donnent en vérité à Olivier Boko ("ami et confident" du Président Talon, comme il l'avoue lui-même sur l’Ortb), Président du Conseil d'Administration de Bénin Control SA, plein pouvoir sur non seulement toute l'ensemble de l'administration douanière béninoise mais aussi l'ensemble de la plateforme portuaire.
En effet, le décret 2017 - 264 du 17 mai 2017 modifiant et complétant le décret PVI de 2011 qui, (1) en son article 7 (modifié), oblige toute personne désireuse d'importer une marchandise au Bénin "est tenue" de s'adresser à Bénin Control et non à la Douane pour qui Bénin Control SA n'est sensé pourtant être qu'un prestataire; (2) en son article 9 (modifié) qui donne plein pouvoir à Bénin Control SA et non à la Douane, pour fixer le lieu au cas où une inspection physique de la marchandise se ferait; (3) ou encore en son article 10 (modifié) (oui là aussi modifié) qui accorde à Bénin Control SA et non à la Douane béninoise, la prérogative d'émettre l'attestation de vérification documentaire (AVD) ou l'avis de refus d'attestation (ARA). L'arrêté interministériel Année 2017 n°028 portant fixation du barème des tarifs, taxes et redevances des prestations d'enlèvement des véhicules d'occasion en transit au port de Cotonou et aux frontières terrestres qui (1) donne à Bénin Control SA en son article 2, un total libre accès à tous les parcs de vente et de regroupement des véhicules d'occasion, (2) désigne, en son article 3, Bénin Control SA et non la Douane, comme étant la structure en charge du contrôle de la régularité des Bordereaux de frais Uniques (BFU) et des Bons À Sortir (BAS), dans le système informatique de la SEGUB (société privée) en plus et avant d'autoriser ou non la SPA (une autre société privée) à libérer le kit contenant la carte grise, la bande d'immatriculation, les bordereaux électroniques de suivi des cargaisons (BESC) et le laissez-passer. Pourquoi l'administration douanière est-elle, par exemple ici, considérée par Talon comme «incompétente» pour continuer à accomplir cette tâche de contrôle puisqu'elle le faisait déjà? Le rôle du prestataire n'est-il pas plutôt en réalité d'assister techniquement de manière "neutre" la Douane dans ses tâches régaliennes?
La note circulaire (sur le point d'être signée et ayant fait l'objet d'une fuite puisque circulant déjà dans les réseaux sociaux) émanant de la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou, dans laquelle la Directrice Générale par intérim instruit, en son article 3, les manutentionnaires à ignorer les ciblages de conteneurs de l'Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) tant que lesdits conteneurs ciblés n'auront pas été intégrés dans les procédures de Bénin Control SA et validés par Bénin Control SA, ignorant ici également l'existence de l'administration douanière béninoise.
À travers ces différents textes pris par l'administration Talon, on voit assez aisément que Bénin Control SA et par conséquent Olivier Boko son PCA et au passage, le plus proche collaborateur du Chef de l'Etat, est non seulement au cœur de toute la plateforme portuaire où aucune transaction ne peut désormais s'y faire sans l'aval d'Olivier Boko à travers Bénin Control SA et qui est aussi ainsi la toute nouvelle administration douanière du Bénin.
Il faut donc ici comprendre qu'en privatisant de la sorte la Douane béninoise, nos recettes douanières ne sont plus du tout sécurisées avec un tel niveau de conflit d'intérêt, puisqu’elles sont aujourd'hui totalement entre les mains d'Olivier Boko et de Bénin Control SA. Avec un tel schéma juridico-administratif et technique en place, Olivier Boko, "ami et confident" de Patrice Talon, pourra désormais allégrement déclarer à Patrice Talon, Président de la République et Chef de l'Etat et l'Administration publique, 30 ou 40 fcfa de recettes douanières lorsque les recettes sont en réalité de 100 fcfa. Et qui pour "contrôler" la véracité des chiffres? Celui là même qui les aura déclarés : Bénin Control SA et son PCA, Olivier Boko. Vive la Rupture voulue par le peuple béninois ! Le Commandant Charles Sacca n'est en réalité aujourd'hui qu'un Directeur Général des Douanes "sur papier", un simple "exécutant" de Bénin Control SA. Et pour cause, il suffit de parcourir certains actes administratifs qui donnent en vérité à Olivier Boko ("ami et confident" du Président Talon, comme il l'avoue lui-même sur l’Ortb), Président du Conseil d'Administration de Bénin Control SA, plein pouvoir sur non seulement toute l'ensemble de l'administration douanière béninoise mais aussi l'ensemble de la plateforme portuaire.
En effet, le décret 2017 - 264 du 17 mai 2017 modifiant et complétant le décret PVI de 2011 qui, (1) en son article 7 (modifié), oblige toute personne désireuse d'importer une marchandise au Bénin "est tenue" de s'adresser à Bénin Control et non à la Douane pour qui Bénin Control SA n'est sensé pourtant être qu'un prestataire; (2) en son article 9 (modifié) qui donne plein pouvoir à Bénin Control SA et non à la Douane, pour fixer le lieu au cas où une inspection physique de la marchandise se ferait; (3) ou encore en son article 10 (modifié) (oui là aussi modifié) qui accorde à Bénin Control SA et non à la Douane béninoise, la prérogative d'émettre l'attestation de vérification documentaire (AVD) ou l'avis de refus d'attestation (ARA). L'arrêté interministériel Année 2017 n°028 portant fixation du barème des tarifs, taxes et redevances des prestations d'enlèvement des véhicules d'occasion en transit au port de Cotonou et aux frontières terrestres qui (1) donne à Bénin Control SA en son article 2, un total libre accès à tous les parcs de vente et de regroupement des véhicules d'occasion, (2) désigne, en son article 3, Bénin Control SA et non la Douane, comme étant la structure en charge du contrôle de la régularité des Bordereaux de frais Uniques (BFU) et des Bons À Sortir (BAS), dans le système informatique de la SEGUB (société privée) en plus et avant d'autoriser ou non la SPA (une autre société privée) à libérer le kit contenant la carte grise, la bande d'immatriculation, les bordereaux électroniques de suivi des cargaisons (BESC) et le laissez-passer. Pourquoi l'administration douanière est-elle, par exemple ici, considérée par Talon comme «incompétente» pour continuer à accomplir cette tâche de contrôle puisqu'elle le faisait déjà? Le rôle du prestataire n'est-il pas plutôt en réalité d'assister techniquement de manière "neutre" la Douane dans ses tâches régaliennes?
La note circulaire (sur le point d'être signée et ayant fait l'objet d'une fuite puisque circulant déjà dans les réseaux sociaux) émanant de la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou, dans laquelle la Directrice Générale par intérim instruit, en son article 3, les manutentionnaires à ignorer les ciblages de conteneurs de l'Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) tant que lesdits conteneurs ciblés n'auront pas été intégrés dans les procédures de Bénin Control SA et validés par Bénin Control SA, ignorant ici également l'existence de l'administration douanière béninoise.
À travers ces différents textes pris par l'administration Talon, on voit assez aisément que Bénin Control SA et par conséquent Olivier Boko son PCA et au passage, le plus proche collaborateur du Chef de l'Etat, est non seulement au cœur de toute la plateforme portuaire où aucune transaction ne peut désormais s'y faire sans l'aval d'Olivier Boko à travers Bénin Control SA et qui est aussi ainsi la toute nouvelle administration douanière du Bénin.
Il faut donc ici comprendre qu'en privatisant de la sorte la Douane béninoise, nos recettes douanières ne sont plus du tout sécurisées avec un tel niveau de conflit d'intérêt, puisqu’elles sont aujourd'hui totalement entre les mains d'Olivier Boko et de Bénin Control SA. Avec un tel schéma juridico-administratif et technique en place, Olivier Boko, "ami et confident" de Patrice Talon, pourra désormais allégrement déclarer à Patrice Talon, Président de la République et Chef de l'Etat et l'Administration publique, 30 ou 40 fcfa de recettes douanières lorsque les recettes sont en réalité de 100 fcfa. Et qui pour "contrôler" la véracité des chiffres? Celui là même qui les aura déclarés : Bénin Control SA et son PCA, Olivier Boko.