GESTION DU POUVOIR SOUS LE REGIME TALON: LA JEUNESSE AUX ABOIS
Gestion du pouvoir par le régime Talon: la jeunesse meurt lentement*
Depuis le 6 Avril 2016, suite à l'avènement de ce régime de la Rupture avec à sa tête Patrice Talon, *le quotidien des béninois est devenu comme un chemin de croix à plus de 14 stations*. S'offrir les cinq besoins fondamentaux constituent un parcourt de combattant tant dans nos villes et campagnes. Sûrement, que nous devrons serrer nos ceintures malgré notre sveltesse surtout que la faim commence par avoir raison sur le peuple. La jeunesse qui a toujours été le fer de lance de l'économie dans un pays sérieux est laissé pour compte, ensuite jeté au chômage avec ses jeux de mots de *licenciement, annulation, suspension, mise en concession, mandataire, destitution et récemment révocation*. Ces mots sont tous du champ lexical de chômage par ricochet la souffrance car les conditions ne sont pas créées pour faciliter les initiatives privées comme ce fut le cas du gouvernement défunt. Certains opérateurs économiques qui peuvent compenser ce gap, font objet de poursuite ou de résiliation de contrat par exemple *Bell Benin* lors du dernier conseil des ministres. De ces comportements et agissements portent à croire que le gouvernement Talon a pour slogan *tout pour moi seul et rien pour les autres*, même si le pouvoir finit. Des exemples d'anciens chefs d'Etats Africains qui crèvent l'œil, Mobutu Sésé Séko, Mouammar Kadhafi, Daddys Camara, Djotodia, Compaore et j'en oublie volontier sont où à nos jours ? Malgré qu'ils se passaient pour des dons juans. *En toute gouvernance, il faut avoir un esprit de discernement*. Faites un tour dans nos villes et campagnes et vous comprendrez. *Mais le Président Talon cloîtré à Cotonou et entre deux avions ne peut s'en rendre* malgré le compte rendu du renseignement.
Les kiosques de boissons sont devenus le centre de loisirs de certains jeunes qui à cause du sadisme du Président Talon et de la rage de certains de ses préfets ont perdu leur emploi. La déperdition qui a pris une ampleur correspondant et qui se fait plus probant a travers les réseaux sociaux et la cybercriminalité. L'insécurité en journée comme dans la nuit renait de ses cendres, après une simple accalmie. En relevant de leur fonction le DGGN et certains de ses collaborateurs n'est pas la meilleure panacée, mais du leurre car le ver est dans le fruit. C'est le taux du chômage qui évolue de façon vertigineuse qui nous en amène à cette dérive. Au village, vous verrez des jeunes assis sur des troncs d'arbres pour ne que fumer, boire ou réfléchir à comment réussir une opération de cambriolage en mettant à contribution des femmes aussi qui normalement ont leur place au marché au moins pour vendre.
Pour sceller le sort de la jeunesse, le gouvernement Talon cré des critères fallacieux pour postuler au recrutement de vacataires, qui difficilement arrivent à joindre les deux bouts pendant les trois mois de vacances. De faux frais qui une fois encore vont davantage les appauvris et les faire végéter toujours dans leurs précarités. Les dockers ne diront pas le contraire peut être ceux de la commune d'Allada qui travaillent à Atral qui désormais est au centre des opérations du pouvoir, que c'est délicieux le pouvoir.
*Le constat est amer et ahurissant surtout que des jeunes meurent progressivement* dans nos hôpitaux, d'autres victimes des troubles mentaux, certains partent en exil forcé, d'autres basardent leurs biens pour faire fasse à des obligations car trop c'est trop et ils n'en peuvent plus.
Si ce gouvernement en deux ans n'a pu combler l'attente des Beninois avec son PAG virtuel, ses reformes exclusives et non inclusives malgré ce conglomérat de cadres qui entoure le Président Talon, son rêve d'être porté en triomphe s'amenuise chaque jour que Dieu fait. *D'abord, l'an 2018*, nous conduit aux législatives de 2019 donc les activités politiques seront à outrance et du coup, l'administration publique doit subir une perturbation à cause des guerres de positionnements sur les listes électorales qui vont occuper plus d'un. *Ensuite 2019*, nous amène en 2020, pour les élections municipales et communales, même scénario pour 2021 sans tenir compte *des différentes défections et de la nouvelle configuration de la 8eme législature*. Bonne semaine à tous !
*Hermann kokou*
