SONAPRA: AUDIT CIBLE

Audit ségrégationniste et régionaliste de la rupture
Le Président Martin Assogba exige un audit des sociétés d'Etat sur les dix ans de gestion de Boni Yayi.
Le Président de l'association de lutte contre l'ethno centrisme et le régionalisme (Alcrer-Ong), Martin Assogba a soutenu ce lundi dans un entretien accordé à l'ABP que la thèse ''d'acharnement politique" évoquée par les personnalités citées suite à l'audit de la campagne de la filière coton, est une fuite en avant. Il poursuit et déclare que « J’estime que tous ceux qui ont été cités dans les résultats issus de l’audit organisationnel, technique et financier relatif à la campagne de la filière coton de 2013 à 2016 doivent répondre devant les juridictions qualifiées pour amorcer la lutte contre la corruption au Bénin. Ce rôle que joue actuellement le président d'Alcrer-Ong n'est pas nouveau pour qui connait ce dernier.
Cet audit sélectif et téléguidé voire régionaliste à attirer l'attention de ce lutteur contre la corruption et le régionalisme.
Des noms des ministres comme Marcel De-Souza, Jonas Aliou Gbian, Sabai Kate, Fatoumata Amadou Djibril, Issa Azizou, Ruffin Nansounon et même Delphin Koudande non cités dans cet audit ont pu pousser sûrement le président martin assogba à demander au gouvernement Talon de ne pas vouloir d'une chose et de son contraire.
Bien que leurs culpabilités n'ont pas été vérifiées, normalement même si Martin Assogba n'a pu faire la proposition, dans un pays sérieux, les noms plus hauts doivent aussi se présenter devant la justice une fois invités pour dire aussi leur part de vérité dans ce dossier d'audit à la Sonapra pour le rôle prépondérant qu'ils ont joué.
Voilà pourquoi, Martin Assogba propose qu'il' il est important de faire l'état des lieux de 2006 à 2016.
Hermann KOKOU