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UN FRIVOLE AU SERVICE DES HARGNEUX


Le peuple mérite de le savoir Dakpê SOSSOU _ Patrice Talon _ les 3 usines _ Equipements militaires _ .....

Suivez moi chers compatriotes 👇 Pourquoi le député Dakpê SOSSOU s’agite-t-il ? Que veut-il cacher par son agitation stérile ? Le jeudi 8 juin dernier, un député du bloc de l’opposition à la faveur d’une question d’actualité adressée au gouvernement a mis en évidence le processus machiavélique ayant conduit à la liquidation de la SONAPRA. Il a démontré à la face du monde comment des structures publiques ont été liquidées et fermées au profit d’entreprise privée appartenant au chef de l’État. Il n’en fallait pas plus pour piquer au vif, notre député de la 18e circonscription électorale connu pour être un des plus grands fidèles du président Talon. Dès le lendemain celui-ci dépose une question orale avec débat sur le même dossier. Il n’a pas attendu la programmation de sa question en plénière avant de déposer un projet de résolution ce 12 juin tendant à mettre en place une commission d’information et d’enquête parlementaire sur le dossier SONAPRA. Je souhaite alors poser ces quelques questions à notre député défenseur zélé du régime en place. Où était-il quand le gouvernement a décidé de la liquidation de la SONAPRA ? Est-ce que c’est le jeudi dernier qu’il a appris que la SONAPRA existait ? Si tant est qu’il ait soif de vérité, pourquoi, lui qui est le recordman d’interpellation du gouvernement sous la septième législature est resté muet quand la liquidation de plusieurs structures du ministère de l’Agriculture a été prononcé ? Même si notre député agité ne vous donne pas les réponses, je vais vous donner quelques indices sur son réel mobile. Premièrement, tout le Bénin et le monde entier a entendu le député qui a chargé le gouvernement sur les licenciements abusifs dire qu’il allait mettre en place une commission d’enquête parlementaire lors de sa déclaration. Trois jours plus tard, notre Dakpê s’empresse de le devancer. Dans son exposé des motifs de la résolution devant permettre la mise en place de la commission d’enquête, il affirme que les déclarations de son collègue ont jeté le discrédit sur le gouvernement. Le peuple peut donc s’apercevoir que Monsieur le Député Dakpé est plus préoccupé par la réputation du gouvernement que part le sort des plus de 10.000 chômeurs que son président a créé en un an. Pour lui, il faut à tout prix laver l’affront et la claque que l’opposition parlementaire a infligée au gouvernement. Ensuite, dans le premier article de la résolution qui met en place la commission d’enquête, notre député SOSSOU Dakpê dit ceci « il est créé une commission parlementaire d’information, d’enquête ou de contrôle relative à la gestion de la SONAPRA et de l’ONASA, les quinze dernières années ». Ce qu’il faut retenir de cet article c’est que la commission d’enquête ne va pas enquêter sur les agissements obscurs qui entourent la liquidation de la SONAPRA, elle se concentrera seulement sur les 15 ans qui ont précédé la liquidation de la SONAPRA. Chers lecteurs, peuple Béninois, ne croyez pas que le député Dakpê SOSSOU a choisi de mener une enquête sur 15 ans de gestion par hasard, il a bien calculé son coups. Savez-vous pourquoi ? Eh bien, ouvrez vos oreilles et écarquillez vos yeux. La SONAPRA a été liquidée en 2017 n’est-ce pas ? En étalant le contrôle de gestion sur 15 ans comme le demande Dakpê, ils commenceront alors le contrôle depuis l’année 2002. Tout le monde sait que c’est 2002 que les problèmes de la SONAPRA ont commencé. J’invite le peuple béninois à interroger l’histoire pour savoir ce qui s’est passé en 2001 avec la SONAPRA. Pourquoi notre Dakpê nationale ne veut-il pas enquêter sur la gestion de la SONAPRA en 2001 ? Permettez-moi de vous informer. Permettrez-moi de vous dire ce que le Gouvernement Talon veut vous cacher En effet, la Société Nationale pour la Promotion Agricole (SONAPRA) est créée par décret n° 83-77 du 4 mars 1983 et modifiée par décret n° 91-161 du 22 juillet 1991. À sa création, elle dispose d’un capital de 3.409.868.207 et est placée sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (MAEP). Si la SONAPRA contribuait au budget national pour le paiement des salaires des fonctionnaires béninois, elle a depuis l’ouverture du secteur aux privées commencée sa traversée du désert en fin 2001 *Cette traversée du désert n’a qu’un seul nom, l’homme d’affaires Patrice Talon.* Par un montage fait à coup de décret, la SONAPRA a financé la mise en place de trois usines à savoir CCB, ICB et SOCOBE appartenant directement ou indirectement à une seule et même personne Patrice Talon. Ainsi, sous prétexte que la production de coton graine au titre de la campagne 1994-1995 aurait atteint un chiffre record dépassant de loin la capacité d’égrenage de la SONAPRA qui pourtant dispose de plusieurs usines ultras modernes sous-utilisées, il a été lancé un appel d’offres destiné à libéraliser le secteur cotonnier en autorisant des opérateurs privés à construire des usines d’égrenage susceptibles de traiter le surplus que la SONAPRA ne saurait traiter. Au terme de cet appel d’offres, les trois usines précédemment citées sont retenues et la SONAPRA fut contrainte de s’associer à leur capital à hauteur de 35 % pour chacune des sociétés, de leur prêter sa maîtrise et son assistance technique en assurant la construction effective clé en main desdites usines et en leur fournissant d’importantes quantités de coton graine à égrener le tout pour pouvoir leur permettre de réaliser des bénéfices substantiels susceptibles de leur permettre de rembourser la SONAPRA. Ces sociétés ont en même temps été admises au régime C du Code des investissements pour bénéficier d’importantes exonérations sur le bénéfice. Étant à la veille d’une élection présidentielle (1996) et ayant peur que le subterfuge ne soit découvert, de nouvelles modalités ont été négociées avec ces trois sociétés en vue de leur contribution au budget national et en contrepartie, la SONAPRA devait réduire sa participation au capital social de 35 % à 10 %. Manifestement, le but de l’opération était moins d’accroître la capacité d’égrenage du coton au plan national, mais de favoriser l’enrichissement des amis politiques et des parents en les introduisant sans bourse déliée dans le secteur cotonnier. À coup de décret, des sociétés privées appartenant à une seule et même personne, l’homme d’affaires Patrice Talon, ont été agréées. Des fonds de la SONAPRA même utilisés à hauteur de 35 % de la valeur des usines ont été décaissés avec la complicité active des membres du Conseil d’Administration de la SONAPRA. Une fois l’opération réussie, on s’est évertué à demander le retrait de la SONAPRA du capital social alors précisément que la raison de son entrée obligatoire et non nécessaire semblait être le fait que lesdites sociétés ne pouvaient seules faire face aux charges. L’ARGENT DE LA SONAPRA A ÉTÉ UTILISÉ POUR INSTALLER LES TROIS USINES DE L’HOMME D’AFFAIRES PATRICE TALON. La Cour d’appel de Cotonou a, par Arrêt n °197/2001 en date du 29 novembre 2001 rendu par la chambre d’accusation dans l’affaire ministère public/Michel DASSI dans le cadre de cette rocambolesque affaire, ordonne un complément d’information aux fins de : - Inculper Michel DASSI pour un détournement de deniers publics ; - Inculper le nommer Mouhamadou MAMA SEYDOU, Président du Conseil d’Administration et tous les membres dudit Conseil d’Administration du Chef de complicité de détournement de deniers publics et abus de pouvoir ; - *Inculper le nommé Patrice TALON, Président du Conseil d’Administration de la CCB, Eustache KOTINGAN, Président du Conseil d’Administration de l’ICB, Serge DAGNON, Président du Conseil d’Administration de SOCOBE du chef de recel de détournement de deniers publics et recels d’abus de pouvoir ; - Ordonner la production du rapport élaboré et produit au gouvernement par l’expert-comptable indépendant Ousmane TAMIMOU ; Je défie celui qui me contredira. Voilà ce que le gouvernement Talon veut vous cacher par l’agitation notre cher député Dakpê SOSSOU qui défend éhontément le gouvernement. Monsieur le député, je vous invite à revoir votre copie, nous avons compris vos manœuvres de diversion. Monsieur le député Dakpê SOSSOU, sachez que les dossiers sur les équipements militaires que vous avez enterrés avec vos fesses seront déterrés un jour avec les mains. Ainsi dit par Hermann kokou

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